En procédant ce lundi 28 septembre 2025 au lancement des travaux de réhabilitation, d’extension et d’équipement du Lycée Scientifique de Yamoussoukro (LSY), le Professeur Mariatou Koné trace les sillons de la nouvelle vision assignée à ce temple de l’excellence. De Félix Houphouët-Boigny à Alassane Ouattara, le pont n’est pas rompu.

Avec ces travaux, non seulement la capacité de l’établissement sera accrue, mais elle permettra d’accueillir désormais, de nouveaux pôles, pour l'innovation et le développement de la recherche scientifique et technologique.
On se souviendra de la réforme portant sur le retour des coefficients différenciés et des mesures prises pour la promotion des sciences, des technologies et de l’innovation, tel que recommandé par le 16è levier transformateur des États Généraux de l'Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (EGENA).
Les recommandations de ces assises nationales ont posé plusieurs jalons. Le 55è levier transformateur de cette boussole invite également à la mise en place d’un système de gouvernance territoriale performant qui prend en compte le renforcement de l’autonomisation des structures déconcentrées du MENA, afin d’aboutir à la création d’académies régionales.

En plus des objectifs spécifiques de la mise en œuvre des réformes du Contrat d’Objectif et de Performance (COP) et du Concours Régionalisé du CAFOP, ces réformes participent également de cette grande vision de démocratisation et de décentralisation effective et progressive du système éducatif national.
C’est dans ce but qu'en plus de la réhabilitation de l’existant, le LSY abritera désormais les bâtiments du futur Centre National de Développement Scientifique (CNDS) en remplacement du Centre National des Matériels Scientifiques (CNMS) actuellement logé à Abidjan (Cocody). Les dispositions sont donc prises pour donner à la recherche et l’innovation technique, tous ses outils.

Sur ce site de 45 hectares, seront également construits les bâtiments devant abriter près de 1000 étudiants des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), actuellement logés à l’INPHB. Ce sera de nouveaux bâtiments à construire et à équiper avec l'ensemble des services dédiés à leur animation quotidienne, en plus de la réhabilitation et l’équipement des 70 bâtiments existants et autres services de l’établissement. Un très vaste chantier qui devra être livré dans un délai de 30 mois. Et l'ensemble de ces réalisations coûteront la somme de 28.105.830.221 FCFA.

L’activité de Yamoussoukro reste arrimée à une fonctionnalité et un levier majeur des États Généraux de l’Éducation Nationale et de l'Alphabétisation, à savoir le rattachement de l’école aux ambitions en matière de développement de l’État. La Côte d’Ivoire vise à devenir un État émergent et prospère et l’atteinte de cet objectif n’est possible qu'à travers la construction d'un système scolaire performant. En la matière, le rendez-vous de Yamoussoukro enfonce le clou.

Rien ne se fait dans l’improvisation improductive, tout est rattaché aux recommandations des EGENA, elles-mêmes arrimées à la vision du Président de la République, de faire de l’éducation de qualité, un levier de transformation et de développement durable de la Côte d’Ivoire.